Ewald Frank

Prêché à Krefeld le 16 mars 1983
(Retransmis le 27 mars 2024)

THESSALONICIENS 5 : 8-9 : CAR DIEU NE NOUS A PAS DESTINÉS À LA COLÈRE

Louanges et remerciements au Seigneur. Je souhaite à chaque fois pouvoir rester assis. Un jour je changerai la place avec frère Russ, je lirai la parole d'introduction, et je lui demanderai de pouvoir parler. Après tout, nous sommes entre nous. 

Nous sommes reconnaissants de ne plus avoir à regarder à l'extérieur, mais au Seigneur. Qu'est-ce que l'extérieur ? Tout passe ! Il ne reste que ce que Dieu a fait en nous. Seulement ce qui est éternel demeure éternellement, et celui qui a la vie éternelle, comme le dit frère Branham, n'a jamais commencé et ne finira jamais, comme Dieu n'a jamais commencé et ne finira jamais.

Nous sommes parfois préoccupés avec nous-mêmes, particulièrement moi, et c'est ainsi parce que beaucoup de personnes se préoccupent de moi. Je souris maintenant, mais ce n'est parfois pas drôle. Et cependant, nous avons un certain nombre de choses que Dieu a faites auxquelles nous voulons regarder en arrière jusqu'à une époque récente, des choses qui ne seront pas oubliées, qui nous donnent toujours la force d'aller de l'avant. Et pourtant, nous portons une profonde douleur et une grande détresse pour tous ceux que nous voudrions voir auprès du Seigneur. 

Quand nous lisons : « Soyez toujours joyeux » (1 Thessaloniciens 5 verset 16), aujourd'hui, c'est vrai, j'ai lu dans 1 Thessaloniciens 5, mais je n'ai pas lu autant que frère Russ. Je n'ai lu que 2 ou 3 versets. Le verset 8 dit : « Mais nous qui sommes du jour, restons sombres, revêtus de la cuirasse de la foi et de l'amour, et du casque de l'espérance du salut ». Et particulièrement le verset 9 : « Car Dieu ne nous a pas destinés au jugement de colère, mais à l'acquisition du salut », ou comme Luther le dit « ...pour que nous obtenions le salut par notre Seigneur Jésus-Christ ».

J'ai lu ces 2 versets et j'y ai réfléchi. La colère de Dieu va s'abattre comme jamais auparavant, et il n'y aura pas d'échappatoire. Les dignitaires et les chefs qui se croyaient en sécurité, crieront ce jour-là : « Vous, montagne ! Tombez sur nous ! et vous, collines ! Couvrez-nous de la colère de Celui qui est assis sur le trône, de la colère de l'agneau ». Et là, il est écrit : « La colère de l'Agneau ». (Apocalypse 6 verset 16). Un agneau est doux. À un agneau, on ne peut qu'attribuer les bonnes qualités. Mais lorsque le temps de la grâce sera terminé, le Seigneur d'aujourd'hui sera Juge. Et quand le temps de la grâce et de la miséricorde sera terminé, alors il n'y aura plus de grâce, et alors il n'y aura plus de miséricorde ; alors, sans grâce et sans miséricorde, Dieu exercera Son jugement sur tous ceux qui l'ont défié, qui Lui ont résisté, qui ont rejeté Son plan, et n'ont pas accepté le salut. Sur eux s'abattra Sa colère, sans grâce et sans miséricorde.

Nous apprendrons alors à apprécier ce que ça signifie d'avoir trouvé grâce. Non pas avoir trouvé grâce et ensuite subir le jugement de colère, mais avoir trouvé grâce pour ne pas être livré au jugement de colère, être sauvé pour ne pas être perdu. Ce sont toutes des vérités précieuses qui sont grandes pour nous et qui doivent devenir encore plus grandes pour nous.

Malgré tout ce qui peut venir ou passer, nous avons une ancre solide dans la parole de Dieu qui s'étend jusque derrière le rideau. Et, derrière le rideau se trouvait l'Arche de l'Alliance, et dans l'Arche de l'Alliance, la parole de Dieu. C'était le trône de la grâce, c'était le lieu où Dieu regardait d'en haut et révélait Sa présence, le Saint des Saints où les deux chérubins avaient déployé leurs ailes au-dessus de l'Arche de l'Alliance.

Et combien de fois Dieu a-t-Il dit à Moïse : « Rassemble-Moi le peuple à l'entrée de la tente d'assignation » (ou de la tente de révélation traduction allemande). (Lévitique 8 verset 3). Aucune fois Il n'a dit : « Rassemble-Moi Mon peuple dans le parvis ou ailleurs ». Quand Dieu rassemble, c'est toujours là où Il Se trouve. Dieu ne viendra pas là où nous sommes, mais nous devons venir là où Dieu est ; et Dieu est dans Sa parole, et c'est là que nous devons venir.

Ainsi, il y a des pensées précieuses qui sont devenues grandes pour moi, pour nous, et qui nous relèvent. Il faut encore une fois dire que les paroles des hommes détruisent absolument, mais que la parole de Dieu relève et édifie. Et nous avons dit ce week-end que là où le Seigneur bâtit l'Église, là, Il y place Ses services ou Ses ministres, et Il S'y révèle comme Il l'a promis dans Sa parole. Et là où Il ne peut pas parler ni établir Ses dons selon qu’il est écrit que Dieu a établi dans l'Église (1 Corinthiens 12 verset 28, alors les 5 ministères sont alors énumérés) ; là où cela n'est pas, là où cet ordre divin n'est pas établi, là il n'y a pas d'Église de Dieu. Il peut y avoir beaucoup d'activités pieuses, mais l'Église de Dieu est là où l'ordre divin peut être établi, c'est-à-dire là où des hommes permettent à Dieu de faire ce qu'Il a décidé de faire en accord avec Sa parole. Alors nous devenons ouvriers avec Dieu. Nous sommes associés à ce qu'Il fait, car Il nous parle par Sa parole et par Son Esprit. Alors Il veut mettre Sa parole devant nos yeux comme une réalité.

Nous avons aussi eu à considérer cela à plusieurs reprises. Chaque fois que Dieu a prononcé quelque chose, Il ne l'a pas fait dans le vide. Il y a toujours quelque chose qui s'est passé. La parole de Dieu n'est pas revenue une seule fois à vide, sans avoir accompli quelque chose. Chaque fois que Dieu a parlé, il s'est produit quelque chose. Quand Il a dit : « Que la lumière soit ! », la lumière fut ! et personne n'a eu besoin de deviner quoi que ce soit. Ce que Dieu avait prononcé était là, c'était la réponse à la parole prononcée, le résultat qui vient à l'apparition, le résultat de ce que Dieu a prononcé était la véritable confirmation de Sa parole.

Pour illustrer cela un peu à l'aide de la Bible, partout où Dieu a parlé, c'est exactement ce qu'Il a dit qui s'est manifesté. Parfois les hommes ont dû attendre, mais pas une seule fois, ils n'ont attendu en vain ! Souvent, et le frère Branham a presque toujours utilisé cet exemple avec Abraham, lorsque le Seigneur lui a dit qu'il allait avoir un fils, vingt-cinq ans se sont écoulés. Le temps est dans les mains de Dieu, mais quoi que le Seigneur ait dit, pour cela l'heure doit sonner, et le jour doit venir où la parole du Seigneur qui est sortie de Sa bouche deviendra réalité. Nous ne connaissons pas Dieu autrement.

Et ainsi, nous expérimenterons aussi les dernières choses que le Seigneur a promises dans Sa parole et que nous croyons. Naturellement, nous aspirons de plus en plus à voir déjà ce que nous croyons, que les paroles que nous prononçons soient vraiment accompagnées de la puissance créatrice, salvatrice et curative de Dieu, qu'elles ne soient pas seulement écoutées, mais qu'elles accomplissent ce qui a été exprimé en elles.

Imaginez-vous que le Seigneur a transformé l'eau en vin, Il a multiplié le pain, Il a dit : « Mer ! Silence, tais-toi ! ». Quoi qu'Il ait dit, quoi qu'Il ait fait, peu importe où Il Se trouvait quelque chose s'est produit lorsque le Seigneur était présent. Et nous l'avons déjà dit ici et en d'autres lieux : Partout où le Seigneur est arrivé, il s'est produit quelque chose. Il n'y avait pas de maison, pas de village, pas de ville, il n'y avait pas de pays où le Seigneur était présent et où il ne se passait pas quelque chose dont tout le peuple pouvait parler. Cela n'a jamais eu lieu.

Quand le Seigneur était à Capernaüm, tout l'entourage l'a appris. Quand Il était à Jérusalem, le peuple en parlait. C'était, en fait, la nouvelle la plus récente qui existait, lorsque le Seigneur arrivait quelque part. C'était la dernière nouveauté. Tout le reste, les gens le savaient déjà ; mais quand le Seigneur arrivait quelque part, c'était une nouveauté, une nouvelle ; car, partout où Il arrivait, Il faisait toujours quelque chose de nouveau. Il ne pouvait pas entrer dans Jéricho et laisser l'aveugle assis sur le chemin ! Il devait répondre à l'appel de cet aveugle, Il devait exaucer. Il s'est distingué de tous. Il y a peut-être eu le même jour, je ne sais combien de personnes qui sont passées, et cet homme a pu les appeler et ils sont tous passés. Mais il y a Un qui est passé ce jour-là, qui S'est arrêté et a dit : « Laissez-le venir à Moi », et Il l'a guéri. Ça, c'est la différence entre notre Seigneur et tous les autres.

Et nous savons maintenant qu'Il ne peut en effet pas marcher corporellement sur la terre, car Il est dans la gloire ; mais Il habite en nous, nous l'avons souligné. Et maintenant, Il veut Se manifester, Se révéler au travers de nous. Et si nous voulons le formuler ainsi, lorsque Dieu a eu le désir de Se révéler à l'humanité, Il S'est formé un corps en Son Fils, et Il S'est révélé, Il a agi comme nous pouvons le lire dans les saintes écritures. Et notre Seigneur dit : « Ce n'est pas Moi qui fais ces œuvres, mais le Père qui habite en Moi, Il fait ces œuvres » (Jean 14 : 10).

Alors, le Seigneur a racheté à prix cher une Église. Il a payé le prix le plus élevé, non pas d'or ni de d’argent, mais Il a versé Son saint et pur sang, pour Se racheter, pour Se purifier, pour Se sanctifier une Église dans laquelle Il peut faire Son habitation pour pouvoir Se manifester à travers l'Église et à travers chacun de ses membres. Et ça, c'est le point sur lequel nous sommes arrivés. Tout le monde peut donner des paroles, mais seul Dieu peut donner la réponse ! Et si nous croyons que Dieu nous a donné Sa réponse, alors nous pouvons la transmettre, nous pouvons la partager.

De même que Dieu était en Christ, de la même manière Christ est en nous, et en Lui, toutes les promesses de Dieu sont oui et amen ! En Lui est venue la promesse, et par Lui vient l'accomplissement. Il est les deux à la fois. Il n'a pas seulement dit oui à la chose, mais aussi amen. Nous, nous disons parfois oui, mais quand nous voyons les choses autrement, nous disons non ! Mais Dieu a dit oui, et ensuite, Il a encore dit amen, et la chose était terminée. C'est comme ça ou pas ? Nous en tant que des hommes, nous sommes comme ça. Nous disons un oui puissant, et nous le pensons, et soudainement, des circonstances nous poussent à changer notre décision parce que nous sommes des humains ; et ensuite notre oui est suivi d'un mouvement des épaules, puis vient le non. Cela n'existe pas avec Dieu. Avec Dieu tout est oui et amen.

Vous savez ce que signifie amen ? Qu'il en soit ainsi ! Pas seulement : « Je vous l'ai promis » mais : « Ce que Je vous ai promis s'accomplira comme Je vous l'ai dit ». C'est ce que signifient les mots oui et amen. « Oui » nous le raccourcissons, c'est un mot très court. Oui et amen aussi. Mais pour Dieu, cela signifie beaucoup, beaucoup. Et une promesse... pour tout ce qu'Il a promis, à cela est lié la certitude qu'Il tiendra chaque parole, qu'Il l'accomplira et la fera se réaliser. Ça, c'est le point sur lequel notre foi peut se reposer. 

Qu'est-ce qui nous a gardé pendant toute cette tempête ? Est-ce que c'était tes compétences, ta force ? Est-ce que c'était la mienne ? Est-ce que c'était nos capacités, nos réflexions ? Ces choses nous auraient mené je ne sais où ! C'était la grâce de Dieu, et le fait d'être ancré dans Sa parole. Et je suis reconnaissant à Dieu de ce que ce ne soit pas nous qui soyons ancrés, ce qui serait une mauvaise chose, mais que Dieu a pris Sa parole et l'a ancré en nous par l'Esprit. Et comme je l'ai dit tout à l'heure, cette ancre n'est pas devant le voile, car alors, chacun pourrait s'y frotter et dire : « Eh bien maintenant je change d'avis », mais l'ancre va derrière le voile et personne n'a le droit d'y aller ! Et le souverain sacrificateur ne pouvait y aller qu'une fois par an, et encore, pas pour résoudre quelque chose, mais pour se présenter devant la face de Dieu avec le sang pour lui-même et pour les autres.

Dans le sanctuaire, beaucoup de gens avaient aussi leur part. Les prêtres y avaient leur mot à dire, les lévites avaient leur mot à dire. À l'extérieur, partout, les gens avaient quelque chose à dire, mais dans le Saint des Saints, seul Dieu avait quelque chose à dire, et personne d'autre ! Et c'est là que se trouve cette ancre, là où Dieu a parlé, là où Dieu était avec Sa gloire, là où Sa parole était, là aussi était Sa présence. Là, Il a donné la réponse en raison du sang qui a été amené en Sa présence.

Et voilà que nous constatons à nouveau qu'ils sont trois qui rendent témoignage et agissent : l'eau, la parole et le sang (ou bien l'Esprit, l'eau et le sang) (1 Jean 5 verset 8) ; et ces trois agissent dans notre vie. Et par la foi en notre Seigneur, ce qui, dans le plan de Dieu, était prévu se produire par le sang, cela doit se produire ! Ce qui doit se produire par la parole, doit se produire par la parole ! ce qui doit se produire par l'esprit, doit se produire par l'esprit. Tous agissent ensemble. Une rédemption globale dans l'esprit, l'âme et le corps.

Et si nous considérons seulement quelques-unes des choses qui sont écrites de l'Esprit : « Quand J'aurai été élevé, l'Esprit viendra et convaincra le monde du péché, de la justice, et du jugement ». (Jean 16 verset 8). L'Esprit de Dieu commence à agir, puis à renouveler, manifester la nouvelle naissance. Mais cela aussi doit être dit : « L'Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux », et il ne se passait encore rien. (Genèse 1 verset 2). Mais, à partir du moment où la parole a été prononcée, alors quelque chose s'est produit.

Ici, dans cette parole que nous avons lue dans 1 Thessaloniciens chapitre 5 verset 8 :

« Mais nous qui sommes du jour, restons sobres, revêtus de la cuirasse de la foi et de l'amour et le casque de l'espérance du salut ».

Avec la cuirasse de la foi. Je pense que nous devons aussi le comprendre maintenant. Ai-je bien lu au moins ? Je n'entends pas de « amen ». Je ne sais pas si j'ai bien lu. Verset 8 : « Mais nous qui sommes du jour, restons sobres... ah oui ! revêtus de la cuirasse de la foi ».

Beaucoup d'entre nous peuvent encore se souvenir lorsque les chars passaient dans les rues. Le bruit résonne encore dans mes oreilles aujourd'hui, c'était un bruit subtil. Il y avait toujours quelque chose dans cette chose. Quand les voitures passaient, c'était si décontracté, mais quand les chars passaient comme ça, avec leurs chaînes, ça faisait là une musique, il y avait quelque chose.

Ici, on parle de la cuirasse de la foi. Nous sommes en guerre. Ce n'est pas encore la paix. Même s'ils vont dire : « C'est la paix et pas le danger ! » comme nous l'avons lu, mais cela concerne un tout autre domaine. Comme frère Branham l'a dit dans une prédication : « Ne pensez pas que vous êtes devenus croyants pour ensuite faire un pique-nique ». Vous savez ce que c'est, vous savez tout ce que c'est. Là-bas, les gens le font chaque samedi et dimanche, quand ils ont le temps, ils mettent tout dans le coffre de la voiture, puis ils sortent et ils allument un feu de camp, ils mettent les saucisses dessus et ouvrent ce qu'ils veulent boire. C'est comme un pique-nique, ils font ça en plein air et se rendent la chose belle et agréable.

Et frère Branham dit : « Celui qui est devenu croyant, qu’il ne pense pas qu'il peut maintenant commencer à faire un pique-nique ici et là » ; mais nous avons été placés dans un combat, et nous devons revêtir les armures de Dieu. Et si nous pouvons encore croire que le Seigneur a déjà tout vaincu, alors nous nous sentons déjà un peu mieux. Ce n'est qu'en regardant les circonstances et à nous-mêmes, que nous pourrions prendre la tête dans nos deux mains, et dire : « Seigneur, continue mais sans moi ». Oui, c'est comme ça. Mais si nous avons la grâce de Lui exprimer à nouveau notre confiance et de dire : « Seigneur, non pas à cause de moi, mais à cause de ce que Tu as fait en moi. J'ai confiance en Toi, et je sais que Tu feras toute chose bien ». Verset 8, 1 Thessaloniciens 5 :

« Mais nous qui sommes du jour, restons sobres, revêtus de la cuirasse de la foi ».

C'est ce que je me souhaite aussi de tout cœur. Je ne veux pas seulement l'avoir lu, c'est ce que je me souhaite véritablement, car j'ai besoin de quelque chose qui permette de tout repousser vraiment, c'est-à-dire la plus grande armure qui soit et qui serait assez bonne pour moi. Vous savez ce que je veux dire. Je parle spirituellement. Nous n'avons plus rien à voir avec les autres choses, mais une bonne cuirasse, j'en aurais bien besoin.

Et vous savez très bien que celui qui a déjà été assis dans un char, il n'est pas assis n'importe où, il est assis à l'intérieur du char. Il n'a que son trou d'observation et rien d'autre. Il est totalement à l'intérieur, on ne le voit plus. Il est assis à l'intérieur et il conduit. Si nous pouvions devenir si sécurisés dans l'armure divine, si sécurisés que nous ne pourrions plus être touchés ! Seul le char pourrait être touché, mais pas celui qui est à l'intérieur, il est caché ! Et quand le couvercle s'ouvre, le trou d'évacuation se ferme, c'est fini. Il est assis à l'intérieur, et il roule pour la victoire. C'est ainsi de manière terrestre.

Doit-il en être autrement spirituellement ? Si nous sommes si souvent touchés, je me le dis maintenant personnellement, alors c'est peut-être parce que nous ne sommes pas entrés dans le char d'assaut, mais que nous avons avancé sans sagesse dans ce combat spirituel, et que nous n'avons pas encore compris qu'en fait, la guerre n'est pas un jeu, mais qu'elle est réelle, que les bombes tombent partout. Beaucoup n'ont compris la guerre que lorsque les choses sont tombées sur eux. Avant cela, ils n'avaient fait qu'en entendre parler. Nous devons tous nous préparer à ce que le combat spirituel devienne de plus en plus chaud et puissant, et que les pires armes que l’ennemi n’ait jamais utilisées, qu'il les utilise maintenant.

Frère Branham a effectivement dit que l'évolution dans tout le monde terrestre marche, avance parallèlement avec l'évolution dans le domaine spirituel. Il dit qu'il y a toujours eu un parallélisme entre les deux choses. Et si nous regardons extérieurement, la menace et tout ce qu'il y a déjà et avec quoi ils peuvent détruire, alors eux-mêmes, oui, même ceux qui se sentent parfois forts pourraient avoir peur.

Est-ce que dans le domaine spirituel, ce n'est pas la même chose ? L'ennemi a annoncé une mobilisation générale, et il se jette naturellement en premier lieu sur les gens qui sont au front, à l'avant. Beaucoup étaient en guerre, mais ils n'ont jamais vu le front, l’avant. Certains, comme mon père, n'étaient pas au front. Ils étaient en guerre, mais ils étaient à l'hôpital militaire pendant cette période, et sont rentrés à la maison à la fin sans avoir vu le front. Il y a des gens comme ça pendant la guerre qui n'étaient pas sur le front, et qui ont été épargnés. 

Mais qui a combattu ? Qui a donné sa vie ? C'est ça la question. Nous ne pouvons pas nous retirer, nous devons être courageux. C'est ce que je me dis encore une fois ce soir. Oui, ne croyez pas que je sois venu pour vous prêcher. Si vous pensez que je sois venu pour vous prêcher, vous vous trompez. Nous sommes venus ici ensemble pour méditer la parole de Dieu et pour la laisser nous parler à tous. Est-ce vrai ou non ? Que nous voulions venir ici pour se prêcher les uns les autres, ce n'est pas nécessaire, mais Dieu veut nous parler à tous, et veut nous dire : « Enfants, si l'ennemi utilise les armes les plus puissantes, sachez que Mes armes, celles que Je vous ai données, sont bien plus puissantes et plus supérieures que les armes de l'ennemi ! Faites-moi confiance. Je suis le Chef de l'armée du Seigneur. Je marche avec vous, et Je ne marcherai pas derrière vous, mais devant, vous pour déblayer le chemin ».

Si nous pouvons toujours garder une telle foi dans nos cœurs ! Je souhaite que l'atmosphère de foi qui est manifestée dans une réunion par la précieuse parole de Dieu, puisse devenir une partie intégrante de notre existence de croyants avec laquelle nous sortons d'ici et avec laquelle nous revenons. Vous aussi, c'est ce que vous voulez ? Ah ! Il semble que ce soit le cas pour vous. Vous avez tous l'air de penser que c'est le cas pour vous, mais pas pour moi, mais Dieu nous aidera tous. J'en suis convaincu. 1 Thessaloniciens chapitre 5 verset 8 : 

« Revêtus de la cuirasse de foi, de l'amour et du casque de l'espérance et du salut. Car Dieu ne nous a pas destinés au jugement de colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus-Christ ».

Encore une fois, l'accent est mis sur le jugement de colère, et sur le salut. Toute la colère qui aurait dû nous atteindre, a frappé notre Seigneur et Rédempteur, le Fils de Dieu. Il a tout porté sur Lui ; et sur le chemin de Gethsémané, Il a dit : « C'est l'heure des ténèbres (ou c’est l'heure de la puissance des ténèbres !) ». (Luc 22 : 53) ; puis vint Gethsémané, et Il a combattu, et Il a remporté la victoire.

Et cela aussi je l'ai déjà dit quelques fois : Je suis heureux qu'un Pierre, qu'un Jacques et qu'un Jean se soient endormis. Quand Il leur a dit : « Ne pouviez-vous pas veiller une heure de temps avec moi ? » Il a fait quelques pas en avant pour prier, et Il est revenu et les a trouvés endormis. (Matthieu 26 : 40). Nous avons lu ici que nous devons veiller et être sobres. L'heure des ténèbres est venue sur nous. Mais si les apôtres, les disciples, à cette époque, avaient combattu, supplié à genoux, et peut-être juste levé les yeux pour voir si le Seigneur revenait déjà, puis encore supplié plus fort pour Lui montrer à quel point ils savaient prier, alors ils auraient pu dire : « Après tout, nous avons tenu bon avec Toi ! Nous aussi, nous avons combattu ». Mais ce n'était pas le cas. Il a tout fait seul ! Il a prié seul ! Il a porté seul la croix jusqu'à ce qu'un l'un des Cyrénéens... Qui était-il, l'homme à qui on a fait porter le fardeau quand Il S'est effondré ? Oui, Simon de Cyrène. Mais aucun des disciples n'a pu faire quoi que ce soit pour pouvoir dire ensuite : « Eh bien, j'ai aussi fait ma part dans toute cette affaire : j'ai fait ceci et cela ». Non, personne, notre Seigneur et Rédempteur, a tout fait.

Et l'un de ses disciples, qui était le plus proche de Lui, a dit : « Seigneur, même si Je dois donner ma vie pour Toi », et Il lui a répondu : « Écoute, je vais te dire ce qui va se passer : avant que le coq ne chante une fois, tu m'auras déjà régné trois fois ». Mais le disciple, il a quand même réussi à le dire : « En aucun cas ! ». Ce que le Seigneur a dit est arrivé. Aucun Pierre, aucun Jean, aucun Jacques, personne n'a pu dire : « J'ai fait ceci, j'ai fait cela, j'ai aidé le Maître ». Notre Seigneur a tout fait seul, tout accompli seul pour toi, pour moi et pour nous tous. Et nous n'avons pas été sauvés pour être perdus, nous n'avons pas été arrachés à la colère pour être de nouveau placés sous la colère, mais notre châtiment est tombé sur Lui. Le jugement de colère de Dieu est tombé sur notre Seigneur et Rédempteur, afin que nous puissions sortir librement. Verset 9 de 1 Thessaloniciens 5 :

« Car Dieu ne nous a pas destinés au jugement de colère, mais à l'acquisition du salut par notre Seigneur Jésus Christ ».

Ça aussi, c’est « oui » et « amen ». Avant que le jour grand et redoutable du Seigneur n'arrive, que les éléments ne soient embrasés, et que la terre et toutes les œuvres des hommes ne soient consumées, avant que cela n'arrive, le Seigneur sera revenu pour prendre les Siens à la maison. Avant que le jour ne vienne, le Seigneur reviendra pour prendre les Siens avec lui, et nous verrons le jugement de colère qui s'abattra sur cette terre.

Je ne sais pas ce que nous pouvons imaginer, ce que ce sera, mais je vous le dis encore une fois : lorsque le temps de grâce sera terminé, que la rédemption ne pourra plus être acceptée, que le trône de grâce sera changé en trône de jugement, alors, comme vous l'avez lu vous-même dans l'Apocalypse, les coupes d’encens ne porteront plus les prières des saints devant le trône de Dieu, mais les charbons seront déposés de l'autel dans ces coupes, et jetés sur la terre. Alors comment sera la grande tribulation sur la terre ? Dès le moment où l'Épouse de l'agneau sera enlevée de cette terre, le trône de grâce se changera en trône de jugement, le Sauveur deviendra Juge, la grâce et la miséricorde prendront fin, la colère s'abattra sur ceux qui n'ont pas accepté l'offre de grâce divine.

Lorsque nous y pensons, nous pensons au fait que tant de personnes passent à côté de ce que Dieu leur donne, alors cela émeut nos cœurs. Et nous aimerions qu'il y ait encore un peu de temps où nous pourrions présenter cette offre de grâce divine aux gens afin qu'ils puissent prendre leur décision.

Puisse le Seigneur nous avoir fortifiés dans la foi aujourd'hui. Puisse Sa parole, la parole de la croix, devenir une puissance de Dieu et se répercuter dans notre vie, puis à travers de notre vie, à la louange et à la gloire de Son nom. Amen !

Nous sommes en Ta présence. Nous sommes ici pour T'adorer. Si nous nous taisons, les pierres crieront. Tu as suscité des enfants qui croient en Toi et qui Te font confiance. Dieu fidèle, sois remercié de ce que nous pouvons encore nous réunir sous la proclamation de Ta parole, pour être édifié sur le fondement très saint de la foi. Tu nous parles encore, Tu agis encore en nous.

Donne-nous Tes pensées, ô Dieu ! Que nous croyions à Ta parole, que nous accomplissions Tes œuvres. Mon Seigneur, comme nous aspirons à voir Ta parole comme réalité confirmée devant nous ! Seigneur, Tu l'as promis, et nous venons à Toi, non pas comme des mendiants, et non pas pour faire des reproches, mais pour en parler avec Toi. Fais-nous connaître et reconnaître encore plus clairement Ton plan pour ce temps. Donne-nous la conduite claire de Ton Saint-Esprit, comme Tu nous as si clairement révélé Ta parole. Ô mon Dieu ! Y a-t-il un temps comme celui-ci où Tu as parlé face à face, et T'es révélé ? Où Tu as attiré Ton peuple à Toi et T'es révélé ? 

Seigneur, nous Te louons, nous T'adorons et nous Te prions que le sang, que la parole, et l'Esprit soient agissants par la puissance du nom de Jésus-Christ, et par le puissant évangile de Jésus-Christ ! Nous Te remercions pour cela, et nous louons Ton saint Nom ! Amen !